Définition:
Un Système d’Information Géographique ( S.I.G. ) est un ensemble de données graphiques et de données littérales interconnectées au sein d’un logiciel informatique. Un tel système permet soit :
– d’effectuer des requêtes sur les données littérales dont les résultats sont immédiatement localisés graphiquement
– de sélectionner une entité graphique et d’obtenir immédiatement les informations sous forme littérale qui s’y rapportent.
Technique employée:
Cette technique s’appuie à la fois sur :
– un logiciel de S.I.G. ( Système d’Information Géographique ), en l’occurrence le logiciel libre QGis (voir le logiciel qgis), gratuit, facile à prendre en main, et bénéficiant d’une communauté très active d’utilisateurs et de développeurs. Ce logiciel est interfaçable avec le logiciel GRASS et il bénéficie d’un développement accru d’extensions qui augmentent considérablement ses capacités de traitement. Par conséquent, ce logiciel n’est pas un simple « viewer » qui permet de consulter de la donnée. Mais c’est un véritable outil de production de données S.I.G., ainsi que de cartes thématiques.
– des données d’entrée géoréférencées qui se classent en deux catégories :
* d’une part, les données dites de type « vecteur », aux formats spécifiquement dédiés pour le S.I.G. ( *.shp, .mif/.mid, *.tab… ) comportant à la fois une partie graphique, ainsi qu’une partie littérale ( on parle d’attribut ). On peut citer par exemple le parcellaire cadastral digitalisé comme donnée vecteur.
* d’autre part, les données dites de type « raster », qui sont en fait des images orientées dans l’espace. On peut citer par exemple les photos aériennes comme données raster.
Un S.I.G. est donc un empilement de couches ( soit raster, soit vecteur ) visualisable, modifiable, via un logiciel dédié comme QGis.
Les différentes opérations envisageables avec un tel logiciel sont :
– la création/modification/suppression de données vectorielles.
Exemple : dessin d’un nouveau bâtiment récemment construit
– la création/modification/suppression de données attributaires rattachées à de la donnée vectorielle .
Exemple : enregistrement de la date de création du bâtiment précédent, du numéro de permis de construire…
– la création de cartes thématiques à partir des résultats de requêtes sur les données attributaires.
Exemple : réalisation d’une carte des départements français avec une échelle de couleur en fonction de le densité de population.
Au final, un outil S.I.G. tel que QGis permet de gérer tout type de donnée géoréférencée.
Prestations spécifiques :
Nous proposons aux collectivités des prestations spécifiques en matière de S.I.G., à savoir :
– la gestion de cimetière avec digitalisation des concessions à partir d’une photo aérienne réalisée par drone ou par ballon sonde.
– le géoréférencement des réseaux dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales en matière de gestion des réseaux et canalisations ( voir la loi sur les réseaux )
Exemple de plan de cimetière digitalisé :
Réalisation de plans numériques de cimetières :
Objectif d’un plan numérisé de cimetière:
– Le but d’un plan numérisé de cimetière est de faire la liaison entre la cartographie du site et le registre des concessions. Cette liaison et bidirectionnelle :
– En sélectionnant une concession sur le plan, on obtient les informations littérales issues des registres.
– En sélectionnant le numéro ou le nom d’une concession, on localise immédiatement son emplacement sur le site.
Différentes techniques de réalisation:
– La production du plan numérisé peut s’effectuer de différentes manières en fonction des données disponibles :
– Relevé topographique terrestre du site complet ou partiel en fonction des plans existants.
– Digitalisation de plans existants.
– Relevé photogrammétrique à partir de photographies à basse altitude avec possibilité de produire l’orthophotoplan associé.
Documents de référence :